Hier soir, j’ai participe au #wdstr d’Avril, qui avait pour sujet un débat autour de l’utilisation des CMS dans le monde du Webdesign. Nous étions nombreux dans les locaux de My Client is Rich.(Jolis locaux d’ailleurs, et très bon accueil, merci a eux ! )La reflexion de depart est interessante, est-ce qu’une fois que l’on sait que le site en cours de creation, tournera sur un certain CMS, n’est-on pas tente de se brider,_ creativement parlant_, pour se plier aux contraintes techniques que celui-ci représente? Je pense qu’inconsciemment, oui. Mais je pense surtout que la question de base est différente.
Faut-il énoncer les outils?
Lorsque l’on vends un site web, qu’il soit vitrine ou boutique, doit-on obligatoirement énoncer les briques que l’on va utiliser? Ici, la question se sépare en deux directions, d’un cote, une agence, ou les roles sont distincts, le designer n’est pas développeur etc..et un freelance, qui bien souvent, ne maitrise pas une pléthore de CMS différents (et c’est bien normal). Je pense, qu’en tant qu’agence, il n’est pas nécessaire d’énoncer le CMS avant que la maquette soit validée par le client, et réfléchie avec le(s) développeur(s), intégrateur(s). C’est tout a fait justifiable et entendable par un client, dans le sens ou notre travail, en tant qu’agence, est de trouver les meilleures solutions a ses problématiques, et de conseiller le client au mieux.
Comfort, utilisation.
Le freelance, se spécialise habituellement sur un créneau, boutique, vitrine, événementiel, et souvent, un CMS en découle de façon assez logique, répondant aux exigences qu’il a, et choses qu’il propose a son client. En tant que webdesigner, WordPress est souvent un choix, assez flexible, avec une interface d’administration claire et simple pour un client. Car c’est trop souvent ce qu’on oublie je pense, l’on utilise un CMS pour que le site soit utilisable par un client, ou pour un comfort d’utilisation. Certains CMS peuvent paraitre rebutants et difficilement compréhensibles au premier abord par une personne n’ayant pas l’habitude des outils web ou de l’informatique en general. Je pense que c’est la que WordPress gagne beaucoup en interêt, de par son interface « rangée » et compréhensible par le plus grand nombre.
Utiliser le bon outil
Personnellement, de part mon poste a l’agence Press Agrum, je suis amène a crée le webdesign, puis souvent de faire ou participer a l’intégration. Desfois, la méthode est libre, d’autres fois, le CMS est imposé. Connaissant les limites techniques de l’intégration sous tel ou tel CMS, et soucieux des couts resultants de certaines choses sur des maquettes,** je dois naturellement me brider creativement certaines fois**. Ce n’est pas grave ! C’est meme totalement normal je pense. Un client venant avec un large budget n’aura pas la meme réalisation, qu’un client a faible budget. Et c’est une nouvelle fois normal. L’on ne peux pas acheter une Ferrari avec le budget d’une Twingo. Pourtant, les 2 sont des voitures de qualité.
Un peu d’éducation
Je pense surtout qu’il faut « éduquer » le client, l’écouter, savoir ce dont il a besoin. Pourquoi veut-il absolument ce CMS? Pourquoi veut-il absolument ce module? Est-ce un reel besoin spécifique, un comfort, ou simplement parce que la concurrence a le meme, et qu’il veut ceci, alors que son projet ne s’y prête pas? Il faut** écouter, discuter avec lui**, le rassurer aussi. Et lui proposer la solution la plus adaptée a ses problématiques, comme les mises a jours, la sécurité, l’évolutivite de son site.
En conclusion
Je pense que le webdesign doit s’adapter autant aux besoins du client, qu’au budget disponible, mais toujours en gardant son originalité ,et que la solution technique_ doit être réfléchie conjointement entre le designer et le développeur, après avoir entendu le client, pour pouvoir créer une experience utilisateur riche, autant techniquement, que visuellement.