Si vous regardez beaucoup de séries en VO, il est souvent pratique d’avoir les sous-titres à portée de main. Aller les chercher dans les limbes de l’internet est quand même très chiant avouons le. Fort heureusement, il est possible d’automatiser tout cela très simplement.
Typiquement, vous récupérez régulièrement des épisodes de série ou des films dans un dossier spécifique de votre NAS (ici /volumeX/Downloads/) et vous souhaitez que votre NAS aille chercher régulièrement les sous-titres de ceux-ci.
Ce petit tuto à été réalisé sur un NAS Synology sous DSM6, mais il est tout à fait possible de réaliser la même chose sur d’autres machines / systèmes.
Commencez par vous connecter en SSH sur votre NAS. Rendez-vous dans votre dossier personnel (ou n’importe quel dossier)
cd /volumeX/Mon_dossier/
Créez un répertoire « scripts »
$: mkdir scripts
Puis lancez la commande suivante pour récupérer un petit utilitaire Python nommé pip.
$: wget https://bootstrap.pypa.io/get-pip.py
Installez l’utilitaire via :
$: sudo python get-pip.py
InstallezSubliminal (c’est l’utilitaire qui va faire tout le travail pour vous)
$: sudo pip install subliminal
Puis créez un fichier dl-sous-titres.sh (ou un nom qui vous convient) contenant ce qui suit :
#/bin/bash
cd /volumeX/Downloads
subliminal download -w 4 -l fr
Si vous souhaitez plus d’informations sur les paramètres de subliminal, je vous invite à lire la documentation.
Une fois cela fait, il ne vous reste qu’à paramétrer DSM pour lancer la tâche régulièrement.
Allez dans l’application « Paramètres » de votre NAS, puis « Tâches planifiées »
Créez une nouvelle Tâche, via « Créer > Tâche Planifiée > Script Défini par l’utilisateur »
Donnez lui un nom, puis allez dans l’onglet « Programmer »
Choisissez la récurrence qui vous convient, puis une fois réglé, rendez-vous dans le dernier onglet « paramètres de tâche ».
Renseignez l’emplacement de votre script dans l’invite, puis enregistrez tout ça.
Voilà, c’est terminé, votre script se lancera automatiquement à intervalle régulier. N’hésitez pas à créer d’autres tâches au besoin !
Je prends souvent des notes. J’aime noter des idées, des petits mots, éléments à se souvenir dans un genre de calepin numérique. Jusqu’à présent j’utilisais Evernote, mais ce dernier me plait de moins en moins.
Ce que je reproche actuellement à Evernote :
Manque d’innovations (j’ai l’impression que le service n’a pas évolué depuis plusieurs années)
Non support du markdown
Interface perfectible (l’interface est complexe, et peu intuitive)
Trop de fonctionnalités inutiles (modes de présentation, workchat…)
Les demandes incessantes de souscription au service
Nécessite de « synchroniser » quasi manuellement pour être sûr que les notes soient enregistrées
Ma mission, trouver son remplaçant !
Quelques fonctionnalités qui sont importantes pour moi :
Multi-plateforme, apps mobiles / desktop
Simple d’utilisation
Support du markdown si possible
possibilité de partager les notes publiquement
Possibilité de les classer par tags / dossiers
Rien de fou me direz vous ! Voyons ce que nous propose le web, petit tour d’horizon de ce qui existe.
Notes by Apple
Dans sa dernière mise à jour, Notes sur iOS et OSX El Capitan à apporté de nouvelles fonctionnalités bien sympatiques, comme la possibilité d’enregistrer des dessins, articles tirés du web, créer des cases à cocher, ajouter des pièces jointes et bien plus. Génial pour toute personne dans l’environnement Apple, moins pour des utilisateurs Android ou Windows. L’interface est claire, simple à utiliser que ce soit sur iPhone / iPad ou Mac, même l’app présente dans iCloud est efficace. Son seul défaut pour moi se situe dans les possibilités de mise en page, et le non support du markdown. Il n’est pas possible de partager ses notes par contre.
OneNote by Microsoft
J’entends souvent des gens me dire que OneNote est intéressant. J’ai donc testé ! Et je l’ai quasiment directement désinstallée. L’interface est complexe, lire le tutoriel d’utilisation est obligatoire pour comprendre comment s’en servir, et bien que c’est une app que j’utiliserais certainement si j’étais étudiant ou devait prendre des notes de cours, cette dernière ne correspond pas vraiment à mon utilisation simple. Le concept de pouvoir traiter ses pages comme des canvas où l’on peut placer des éléments de toute sorte est particulièrement intéressante par contre !
SimpleNote by Automattic
SimpleNote me semblait être le service parfait. L’interface est minimale et claire, c’est simple et efficace. Il y a possibilité de partager ses notes simplement, le support du versionning. Tout semble bien sauf… Ses possibilités de mise en page, simplement inexistante. Il est impossible de faire un titre, une liste à puces, ajouter une image… Son support du markdown se limite à l’heure actuelle uniquement à la version web, mais ceci doit être activé pour chaque note. Pas très pratique tout ça.
Google Keep
Keep fonctionne sur le concept de post-its. Et permet de créer plein de petites notes rapides. Il est multi-plateforme, simple d’utilisation et permet de partager des posts-its avec des amis, en ayant une synchronisation comme ce que propose Google Docs. Très pratique si l’on aime le concept de nombreuses petites notes, mais souffre aussi du manque de possibilité de créer des titres, mettre du texte en gras dans les post-its de type texte.
Alternote
Alternote
Alternote, c’est une app de prise de notes basé Evernote. Elle utilise donc son api pour fonctionner. Là où Alternote est vraiment intéressant, c’est le travail réalisé sur l’interface de son App, pour le moment réservée uniquement à OSX. Donc pas vraiment multi-plateforme bien qu’une version iOS est en cours de préparation. Il suffira d’utiliser les apps Evernote pour tout ce qui est autre que Mac OSX. L’on hérite donc du fonctionnement d’Evernote, mais avec une bien meilleure interface.
Alternote supporte le markdown, les tags, le partage des notes, et se focus sur l’essentiel : l’écriture et sa mise en page. Le mode « distraction free » est particulièrement agréable à utiliser. C’est d’ailleurs sur cette app que ce billet à été écrit. Pour 7$, c’est ce que j’ai trouvé de mieux à l’heure actuelle.
En Bref
Aucun service / app n’est parfait. Etant utilisateur Apple, que ce soit sur mobile ou sur desktop, Notes semble bien indiqué à mes besoins et mon coeur balance actuellement à passer toutes mes notes d’Evernote sur ce service. (l’article sur comment faire ça en préparation). A l’heure actuelle, je continue d’écrire de longs textes sur Alternote, et utilise Notes pour les petites choses.
Bien qu’il soit possible d’utiliser des solutions packagées pour un AMP sur Mac, il est possible et assez simple d’utiliser ce qui est déjà inclus dans OSX pour développer sur son Mac. En effet, Apache et PHP sont disponibles dans l’OS de la marque à la pomme. Il suffit de tout paramétrer correctement pour y avoir accès.
Attention, ce tutoriel nécessite l’utilisation sommaire de la ligne de commande. Je pars du principe que vous savez un minimum l’utiliser.
Apache & PHP
OSX El Capitan inclus Apache 2.4.16, ainsi que PHP 5.5.27, voici comment les activer.
Quelques commandes pour commencer (celles-ci sont à entrer dans votre terminal)
Pour démarrer Apache :
sudo apachectl start
Pour arrêter Apache :
sudo apachectl stop
Pour relancer Apache :
sudo apachectl restart
Une fois Apache lancé, rendez-vous sur : http://localhost pour vérifier qu’il fonctionne bien. Vous devriez être accueilli par ceci :
De base, le répertoire de stockage des fichiers lisibles par Apache se trouve dans
/Library/WebServer/Documents/
Pas très pratique, car il nécessite, pour y écrire, des droits d’administration, ce qui fait que vous, simple utilisateur, ne serez pas aussi libre que ça, et devrez entrer votre mot de passe root toutes les 2s. La solution consiste à utiliser un répertoire accessible pour l’utilisateur, typiquement dans son dossier d’accueil, OSX utilise le dossier Sites. Créez ce dossier dans l’explorateur.
/Users/votre_nom/Sites/
Pour ce faire, il suffit d’autoriser Apache à lire et exécuter du code dans ce répertoire. Direction le terminal :
cd /etc/apache2/users
sudo nano username.conf
Puis copiez le code suivant, en modifiant votre « username » pour correspondre au nom de votre dossier d’accueil.
<Directory "/Users/username/Sites/">
AllowOverride All
Options Indexes MultiViews FollowSymLinks
Require all granted
</Directory>
Les permissions du fichier devraient être les suivantes :
-rw-r--r-- 1 root wheel 298 Jun 28 16:47 username.conf
Si vous devez les changer :
sudo chmod 644 username.conf
Ouvrez maintenant le fichier httpd.conf
sudo nano /etc/apache2/httpd.conf
Et vérifiez que les modules suivants sont décommentés :
Pour vérifier que PHP fonctionne, créez un fichier phpinfo.php dans votre répertoire
/Users/votre_nom/Sites/phpinfo.php
avec pour contenu :
<?php phpinfo(); ?>
Puis, rendez-vous dans votre navigateur :
http://localhost/~votre_nom/phpinfo.php
Vous devriez voir ceci :
MYSQL
MySql n’est pas intégré dans OSX nativement, il convient donc de le télécharger depuis le site de MysqL.
Choisissez la version la plus à jour en DMG, cliquez sur « download« , puis sur la page suivante « No thanks, just start my download », tout en bas de la page.
Installez Mysql puis démarrez le depuis le panneau apparu dans les préférences système.
Beaucoup d’utilisateurs adorent OSX simplement pour quelques apps que l’on ne trouve pas ailleurs. Je vous livre aujourd’hui une liste d’apps qui selon mois sont indispensables et vraiment utiles ! Je n’ai pas inclus ici d’apps relatives à des produits comme Twitter ou Spotify (à une exception près).
Rename
Rename App
Mac OSX ne nous propose que de renommer un fichier à la fois. Rename vous propose de renommer par lots, de nombreuses options sont disponibles, comme l’ajout de préfixes, suffixes, nombres etc.. Un must !
The Unarchiver est le couteau suisse de la compression et décompression sur Mac. Que ce soit gzip, zip, tar, rar, iso ou autres formats moins connus, rien ne lui résiste. Il gère aussi les archives crées avec mot de passe.
Quicktime est pratique, mais MPlayerX permet de lire bien plus de formats que ce dernier. L’interface est très proche et simple. Elle gère tout les formats courants rapidement et efficacement, et aussi les changements de sous-titres, pistes audios etc… Très paramétrable et pilotable au clavier, c’est un must.
Transmit est un utilitaire FTP très complet. Il permet la connexion à des serveurs FTP, SFTP, S3, Webdav, il est possible de créer des favoris, de synchroniser des répertoires locaux et distants, de monter un serveur dans le finder comme un dossier… Il est très complet et s’averra un outil redoutable. Il propose de plus la synchronisation des favoris via Dropbox. L’interface est claire et simple.
1password est une app géniale, qui permet de sauvegarder tout vos mots de passe dans un coffre fort virtuel gardé par un mot de passe maitre. Bien entendu tout est crypté et sécurisé ici. La puissance de 1password vient de son intégration dans les navigateurs par ses extensions, et de sa disponibilité sur quasi toutes les plateformes existantes. Il permet de sauvegarder aussi ses cartes bleues, licences logicielles et bien d’autres choses. Le coffre fort est quand à lui synchronisable via dropbox, pour pouvoir y accéder depuis son téléphone par exemple.
Equivalent gratuit de 1password, il ne propose pas la même simplicité d’utilisation. Il repose sur le fait de compléter cette bibliothèque de mots de passes à la main, ici, aucune automatisation.
Le terminal d’OSX est d’une grande utilité, mais il manque desfois certaines choses pour parfaitement plaire à une personne l’utilisant quotidiennement. J’ai écrit un article sur ce dernier ici
Poedit est très utile pour les personnes utilisant gettext pour leurs sites internets ou logiciels, ils permet de créer les fichiers de traduction à l’aide d’une interface clair et intuitive. Très utile pour les personnes réalisant des thèmes WordPress par exemple.
Avec l’avènement de la typographie sur le web, il fallait un moyen de transformer ses typos pour qu’elles soient compréhensibles par nos navigateurs chéris. FontPrep permet de réaliser ceci facilement. L’interface est perfectible, mais fait ce qu’on lui demande.
Réduire le poids de ces images est primordial sur le web, et bien que des services web existent comme Imagify, Imagoptim permet d’obtenir de bons résultats aussi sur sa propre machine en compressant et réduisant le poids de ses images de manière significative sans perte de qualité.
Pour les utilisateurs de Github, c’est un GUI tout désigné, son interface est pratique et simple. Pour ceux qui n’utilisent pas Github, cette application gère tout repo git. Si la ligne de commande vous rebute, cette app est faite pour vous.
Git c’est pratique, mais desfois, il devient dur d’avoir une vision claire et synthétique de l’état de son repo git. Gitup vous permettra de visualiser les merge,commits et branches de manière simple et compréhensible. Il permet aussi de gérer tout ceci assez facilement.
Sequel Pro est un moyen graphique et plus sympa que phpmyadmin de se connecter à son serveur mysql, et d’y réaliser de nombreuses opérations rapidement.
MacDown est un éditeur Markdown minimaliste et simple d’utilisation. D’un coté, votre Markdown, de l’autre, le rendu texte. Simple et efficace, il propose la colorisation syntaxique, ainsi que l’export en HTML ou PDF de vos documents. Plus d’infos
Dash
Dash
Rechercher dans la doc de PHP, jQuery et autres est une activité quasi-quotidienne pour un développeur, cette app vous permet de regrouper de nombreuses docs et d’accéder au contenu offline. La recherche est bien faite, beaucoup de docs disponibles. Un plaisir.
Le SVG c’est magique, mais comme les images, il est rarement optimisé, SVG Cleaner supprime tout ce qui n’est pas nécessaire pour produire des SVG les plus légers possibles. Son interface est hautement perfectible et peu intuitive, mais elle fait le job.
Alfred c’est spotlight sous stéroïdes. Un indispensable de par ses fonctionnalités et sa rapidité. Vous pouvez bien entendu chercher dans vos fichiers, mais aussi lancer des recherches sur internet, controler iTunes, faire des calculs et bien d’autres choses encore.
Vous utilisez la messagerie de Facebook ou Hangouts pour discuter avec vos collègues ou amis, et n’aimez pas trop jongler entre les sites internets tout le temps ? Adium vous permettra de centraliser tout cela et bien plus encore, dans un client de messagerie simple et entièrement personnalisable.
Faire une capture d’écran d’une page web complète est desfois nécessaire. Et bien que certaines extensions de navigateurs permettent de le faire plus ou moins proprement, Paparazzi ne m’a jamais déçu, il est possible de régler bon nombre de paramètre qui peuvent s’avérer fort utile, et difficilement réalisables avec des extensions de navigateur.
Si quicktime vous permet d’enregistrer votre écran, Screenium va beaucoup plus loin, et vous permet d’éditer votre screencast, d’y ajouter des effets rapidement. L’idéal pour créer des tutoriels !
Pour les utilisateurs du service Evernote uniquement, Alternote est un utilitaire alternatif à celui assez calamiteux d’evernote. Bien plus sympa et agréable, il propose bon nombre de fonctions qui font défaut à Evernote. De plus, si vous êtes sur une formule gratuite d’evernote et que leurs publicités et rappels incésants embêtent, alternote en est dépourvu. Le tester c’est l’adopter.
Convertir des vidéos est rarement une partie de plaisir. Handbrake facilite cela, à l’aide d’une interface plutôt accessible et le support de très nombreux formats vidéos et plateformes. Il intègre aussi des presets, pour convertir rapidement pour un Apple TV par exemple, sans passer des heures dans les réglages.
Pixave est un moyen d’organiser vos images autrement que par dossiers. Il vous permet de les classer par tags, dossiers, de leur donner une note, d’y ajouter des commentaires. Il analyse aussi les images pour leurs couleurs et vous permet de les retrouver par ce biais. Idéal pour de la veille et recherche graphique.
J’utilise beaucoup Feedly, mais ces derniers ne proposent pas une app Mac sympatique autre qu’une webview, Leaf comble ce manque. C’est un lecteur de flux RSS à l’interface claire et simple. Je le préfère à Reeder ou concurrents pour son interface et ces options de partage.
Le torrent est une façon simple de télécharger de gros fichiers rapidement, comme des ISO de votre distribution linux préférée par exemple. Transmission est un client torrent léger mais performant, qui ne comprends pas de publicité comme certains autres, et se concentre sur l’essentiel.
Au fil du temps, votre mac s’alourdit de nombreux fichiers de caches et autres, inutiles et pouvant ralentir votre machine. Et si vous possédez un Macbook récent, vous savez combien la capacité de stockage est précieuse. CleanMyMac pourra libérer de précieux Go de données à des endroits insoupçonnés.
Personnellement, j’utilise mon Mac uniquement en Français. Je change rarement pour une langue que je ne parle pas. Mac OSX garde bien entendu toutes les langues sur le disque et dans les applications, ce qui peut représenter desfois plusieurs centaines de mo de données inutiles. Les supprimer empèchera le Mac de les charger au démarrage des applications, et résulte en un petit gain de performance. Faites très attention, car toute suppression est définitive et nécessitera la réinstallation des Applications ou d’OSX pour les remettre. L’anglais n’est pas supprimable, c’est la langue par défaut du système.
TimeMachine est pratique pour garder une copie de ses données, SuperDuper va plus loin, en créant un clone bootable de votre OS, complètement identique à votre système. Très pratique quand votre système ne veut plus démarrer.
Onyx est un utilitaire destiné aux utilisateurs avancés, il permet de procéder à des nettoyages en profondeur, et d’activer certains fonctionnalités dans OSX. A utiliser avec précaution tout de même.
Si supprimer une application sur mac est aussi simple que la drag-drop dans la corbeille, il reste à sa suppression tout les fichiers de préferences et caches que l’app aura crée. App Cleaner permet de désinstaller les apps proprement, en supprimant ces fichiers par la même occasion.
La gestion des ventilateurs sur votre Mac peut être réglée avec cette application. Elle se revèle particulièrement utile lorsque vous avez changé votre disque dur par un SSD, et que, votre Mac ne reconnaissant pas la sonde de température, fait tourner tout vos ventilateurs au maximum tout le temps. Ce petit utilitaire vous permettra de régler la chose finement selon vos envies. A utiliser en connaissance de cause tout de même, attentions aux réglages silencieux mais qui provoquent des surchauffes !
DaisyDisk est une application qui permet de visuellement voir ce qui prends beaucoup de place sur votre disque dur, et de supprimer les fichiers que vous avez oublié et qui prennent de la place. L’interface est très belle et fonctionnelle. Un plaisir d’utilisation !
Il peut être pratique d’installer des paquets linux sur OSX, car oui, c’est possible. Bon nombre d’utilitaires en ligne de commande sont portés sur OSX. Les installer et les utiliser est alors facile avec HomeBrew ou Macports.
Dernièrement les technos web se sont beaucoup automatisées, et l’utilisation du terminal pour réaliser certaines opérations et utiliser certains outils (grunt / gulp / sass / less / npm et j’en passe) s’est largement démocratisée. Mais le terminal, ou l’invite de commande (pour les windowsiens) est toujours un endroit, froid, austère, sans couleurs et difficile à appréhender. J’ai quelques petites astuces pour vous réconcilier avec cet outil très puissant, qui peut réellement vous faire gagner beaucoup de temps bien maitrisé.
Bash c’est bien, Zsh c’est mieux
Sans rentrer dans les détails techniques, de base, OSX intègre bash comme interprèteur de commande. Qu’est-ce qu’un interprèteur de commande me direz-vous ? C’est le petit programme qui comprends les instructions que vous lui envoyez et réponds en conséquence de manière visuelle à celles-ci. Quand vous souhaitez lister le contenu d’un répertoire par exemple, vous lancez la commande ‘ls‘, ce qui vous listera les répertoires, comme ceci :
Magnifique n’est ce pas? (ok, on ne s’excite pas) Eh bien il existe plusieurs interprèteurs de commandes, avec leurs fonctionnalités et différences, et il est parfaitement possible de passer de bash à quelque chose d’autre de plus sympa très simplement. Un interpréteur qui m’a particulièrement séduit est Zsh, et plus particulièrement, le set pré-configuré Oh-My-Zsh.
Oh My Zsh !
Ok, mais concrètement, qu’est-ce que j’y gagne ?
Plein de fonctionnalités vraiment sympa, comme l’auto-complétion, des raccourcis bien pratiques, une superbe interaction avec git, de l’auto-correction de commandes et bien d’autres. Pour un bon coup d’oeil aux fonctionnalités, je vous conseille cet article très visuel sur zsh. Oh My Zsh quant à lui est un moyen simple et efficace d’améliorer zsh, par l’ajout de plugins, et un fichier de configuration simple et facile à modifier. Son installation est enfantine. Ouvrez votre terminal sur OSX, (Applications > Utilitaires > Terminal.app) et copiez-coller cette commande :
sh -c "$(curl -fsSL https://raw.github.com/robbyrussell/oh-my-zsh/master/tools/install.sh)"
Vous devrez simplement entrer votre mot de passe pour passer de bash à Zsh et tadaaa !
Quittez votre terminal et relancez le pour que les changements prennent effet. Vous pourrez remarquer que le prompt à changé, (le prompt c’est la flèche verte et le tilde ~) ce qui indique que tout c’est bien passé.
Oh My Zsh propose de nombreux thèmes de couleurs et personnalisations, que vous pouvez retrouver sur le github de Oh My Zsh. Mon préféré est af-magic, simple et efficace, et propose l’état de votre repository git du répertoire courant dans le prompt. Pour modifier le thème par défaut, rendez-vous dans le terminal, et éditez le fichier via la commande :
nano .zshrc
Edition de .zshrc
Pour enregistrer, CTRL-X (oui bien CTRL, pas CMD, ni ALT) puis validez par « Y« , enfin relancez votre terminal, vous devriez voir quelque chose comme ceci :
iTerm, le terminal aux stéroïdes
iTerm propose certaines fonctionnalités qui valent le détour. La possibilité d’avoir plusieurs terminaux sur la même fenêtre pour commencer, qui va vous permettre de créer votre propre layout et de le sauvegarder aussi,des profils, la gestion des couleurs, de l’auto-complète, de la recherche, et une foultitude d’options qui paraissent nécessaires une fois utilisées. Pour voir toutes les possibilitées de cette petite application, je vous conseille de vous rendre sur la page dédiée de cette dernière.
Ca reste pas très joli…
Ajoutons de la couleur alors ! Un gentil développeur à eu la bonne idée de créer des profils de couleurs très variés, disponibles sur son repo Github. il y en a littéralement pour tout les gouts ! Devant le choix pléthorique des thèmes proposés, voici ceux qui m’ont parus les plus sympas :
Neutron
Royal
Lavandula
Monalisa
FrontEndDelight
Ciapre
Belafonte
Pour installer ces thèmes, rien de plus simple, récupérez le zip, dézippez le, et depuis iTerm, importez puis sélectionnez le thème que vous souhaitez dans les préferences de l’application.
Voilà, votre terminal est déjà beaucoup plus sympa, beaucoup de fonctionnalités ajoutées, n’hésitez pas d’ailleurs à lire les possibilités d’iTerm ou de Oh My Zsh, pour paramétrer le tout pour vos besoins, et n’oubliez pas de sauvegarder votre .zshrc, pour ne pas répéter l’opération sur toutes vos machines !
Chaque année, Apple sort une nouvelle mouture de son système d’exploitation OSX. Cette année est quelque peu différente, car beaucoup ont pu essayer les betas d’OSX El Capitan sur leur Mac via leur programme de beta publique. Mais pour ceux qui vont voir la mise à jour apparaitre d’ici quelques semaines, voici quelques conseils pour migrer tranquillement et sereinement vers El Capitan.
Ces conseils sont assez généraux, et ne sont pas applicables uniquement au passage à El Capitan, mais aussi pour ceux qui souhaitent mettre à jour d’une grosse version à une autre. (Mavericks vers Yosemite par exemple).
Depuis quelques versions maintenant, il n’est plus possible d’acheter un DVD d’installation dans le commerce pour l’installer sur sa machine. Tout se passe par l’App Store, avec les soucis que cela peut entrainer. En effet, le passage par une galette physique permettait de réinstaller un OSX propre, et de formatter au passage beaucoup plus facilement. Aujourd’hui, si l’install se passe mal, il devient beaucoup plus difficile sans autre machine de faire quelque chose si on a pas prévu le coup. Car oui, prévoyez vous un petit temps, quelques heures tout au plus pour réaliser la manipulation, vous n’en serez que plus zen !
Maintenez vos logiciels à jour
Restons logique, essayer de faire tourner une application de 2005 sur un système de 2015 est une absurdité. Il ne faudra pas vous étonner, si après la mise à jour celle ci ne fonctionne plus. Les technologies avancent vite, et certaines technologies évoluent rapidement. Certains problèmes de compatibilités peuvent survenir, et vous devriez envisager de mettre à jour vos applications vers leurs dernières versions avant de procéder à la mise à jour du système en lui même. Le passage de Yosemite à El Capitan apporte son lot de modifications importantes, et peuvent entrainer des dysfonctionnements. Vérifiez que votre application est compatible ou que le développeur envisage de fournir une mise à jour pour les éventuels problèmes avec ce nouvel OS avant de procéder à la mise à jour. Si l’application est très importante pour vous (par exemple une application métier), envisagez de retarder le moment de votre mise à jour jusqu’à ce que le développeur corrige l’application. Si le développement de votre application est arrêté, vous devriez dans tout les cas réfléchir à la changer. Vous trouverez sans soucis ces renseignements à l’aide d’une petite recherche Google.
La sauvegarde
On ne le répétera jamais assez, mais faites des sauvegardes (régulièrement c’est mieux)! Rien ne sert de venir pleurer sur des forums pour des outils ou solutions miracles pour récupérer vos données. Vous n’en trouverez pas, et vous n’attirerez aucunement la sympathie des gens. De plus, la sauvegarde sur Mac est très facile d’accès à tout un chacun avec un outil très bien fait comme TimeMachine inclus de base. Sa mise en place prends 3min, et vous permettra de ne pas pleurer si quelque chose se passe mal.
TimeMachine, la solution Apple
Pour se faire, plusieurs choix s’offrent à vous. TimeMachine fait bien le job, permettant de sauvegarder sur disque externe, un NAS, l’intégralité de son Mac, mais il existe d’autres solutions, comme SuperDuper, qui permettent de créer un clone exact de votre disque sur un autre disque, et de démarrer dessus au besoin ! Si le logiciel peut paraitre austère, son utilisation est quand à elle, très simple.
SuperDuper vous permettra de démarrer sur un clone de votre Mac
Mais ces outils sauvegardent l’intégralité du Mac, pour une restauration complète. Si comme moi, vous optez pour un formatage et une réinstallation complète du système, ceci n’est pas obligatoirement nécessaire, mais néanmoins pratique. Ne sous-estimez pas l’utilisation de services comme DropBox qui vous permettrons de sauvegarder vos documents et images simplement, et de les remettre en place une fois l’application installée sur le nouveau système.
La clé USB magique
Je pense qu’il est important de réaliser cette petite clé USB, car elle vous permettra de réaliser bien des opérations. Elle vous permettra aussi d’installer une copie fraiche du système, et d’ainsi formatter tranquillement son disque. Pour se faire, c’est très simple, téléchargez la mise à jour depuis l’App Store, mais n’y touchez pas encore ! Munissez-vous d’une clé USB d’au moins 8go, et téléchargez l’application DiskMaker, lancez la, et laissez vous guider par l’application. Une fois la clé réalisée testez là en re-démarrant votre Mac dessus en appuyant sur la touche « ALT » au démarrage. Après un petit chargement, vous devriez être accueilli par l’installer d’OSX.
A ce moment là, vous pouvez formatter votre disque si vous souhaitez partir de zéro et faire une « clean install ». C’est la meilleure solution à mon sens, et le faire tout les ans ne me paraît pas être de trop. De plus, cela ne prends pas beaucoup de temps au final, si vous réalisez vos sauvegardes régulièrement.
Petite astuce pour ne pas repartir totalement de zéro : TimeMachine crée une copie de tout les fichiers de votre Mac, dans des dossiers par date. Vous pouvez utiliser cette sauvegarde (au final ce n’est qu’un disque dur où se trouvent tout vos fichiers) pour replacer au bon endroit vos documents, images et préférences. Vous pouvez aussi utiliser l’assistant de migration de données (Applications > Utilitaires > Assistant Migration) pour remettre vos applications et données comme précédemment.
Un peu de ménage
Ce qui pose souvent des soucis lors d’une mise à jour de système, c’est le conflit d’utilisation d’anciens fichiers de configuration avec des nouvelles versions des logiciels. Ceux-ci peuvent engendrer des comportements un peu bizarres, ou carrément le non fonctionnement de certaines applications. Une des solutions consiste à créer une nouvelle session utilisateur, ne pas modifier de paramètres, y migrer ses données, supprimer l’ancienne session, et lancer la mise à jour. Pour ceux qui ne souhaitent pas faire ça, commencez par faire du ménage dans les apps que vous n’utilisez pas. Un bon outil est AppCleaner, c’est gratuit, et supprimera vos logiciels ainsi que leurs fichiers de paramètres.
AppCleaner supprime vos logiciel et leurs préférences
Un autre outil très bien réalisé, et qui nettoiera plus en profondeur votre système est CleanMyMac, il est payant, mais vaut clairement le coup, je vous le conseille. Il permettra surtout de supprimer d’anciens fichiers de configuration plus utilisés ainsi que desfichiers de cache, vous libérant de précieux Go sur votre machine.
CleanMyMac, tout pour faire un grand ménage.
Une fois ce ménage fait, rendez-vous dans l’utilitaire de disque d’OSX, (se trouve dans Applications>Utilitaires>Utilitaire de disque) pour corriger les erreurs possibles du disque.
Etape incontournable ! Réparer les erreurs possibles
Il est important de réaliser les 2 opérations, commencez par « réparer les permissions du disque« , puis « vérifiez le disque« , et « réparer le disque » au besoin. Si un problème est détecté, et persiste malgré les réparations du disque, il vaut mieux voir à corriger ces erreurs avant d’envisager une mise à jour, sous peine de plus gros ennuis.
Faites la mise à jour !
Vous avez votre sauvegarde sur votre NAS ou disque externe et votre Mac est au top de sa forme, c’est le moment de faire la mise à jour. Suivez les instructions de l’installer d’OSX. Votre machine redémarrera plusieurs fois, c’est normal. Ça peut paraitre logique, mais n’interrompez pas la mise à jour ! Et si quelque chose venait à ne pas fonctionner, n’oubliez pas que vous pouvez toujours restaurer une copie fonctionnelle de votre TimeMachine à l’aide de votre clé USB crée plus haut :)
L’un des principaux avantages de Sketch c’est la possibilité de créer des plugins pour étendre les possibilités de ce logiciel assez simplement. Et il faut dire qu’il y a le choix !
Je n’ai commencé à utiliser Sketch que récemment, mais j’ai trouvé les plugins suivants très intéressants, si vous en avez d’autres à me conseiller, n’hésitez pas à laisser un commentaire sous l’article ! Merci d’avance.
Installer des plugins Sketch
Il existe 2 manières d’installer des plugins, mais la plus simple à mon sens est d’utiliser ce petit logiciel bien pratique qu’est Sketch Toolbox. Ce dernier répertorie les plugins Sketch, et permet de les installer et désinstaller rapidement.
Pour ceux qui souhaitent le faire de manière « traditionnelle » à la main. Voici le chemin d’accès où copier/coller les plugins.
Tout les plugins cités ci-après sont installables par Sketchtoolbox :)
Content generator sketch plugin
Ce plugin permet de générer du contenu factice rapidement et simplement, idéal pour générer des avatars, noms etc… Une petite démo en vidéo pour apprécier complètement les possibilités offertes par ce plugin :
Un plugin Sketch qui calcule le contraste entre deux couleur de deux couches et les évaluent contre le WCAG . Le test peut passer AAA , AA ou échouer en raison d’un manque de contraste . Et même si vous ne devez pas répondre à ces exigences , cela pourrait vous aider à concevoir des designs au contenu accessible.
Ce plugin ajoute bon nombre de fonctionnalités et raccourcis claviers très utiles au designers d’apps et ajoute beaucoup de fonctionnalités de déplacement et d’agencements qui peuvent manquer quelques fois à Sketch. Un must have, et une petite bombe de productivité une fois maitrisé.
Qui n’a jamais eu envie de faciliter la vie de son développeur / intégrateur front-end ? Moi c’est certain ! Ce plugin va vous permettre de créer directement des styleguide depuis vos maquettes, répertorier les couleurs utilisées, les styles de textes, et tout mettre en forme joliment dans une planche séparée.
Il permet aussi d’exporter directement tout vos éléments, styles et symboles dans des dossiers séparés, les images en png, les couleurs en CSS…
Hormis le fait de simplifier largement la vie à votre développeur chéri, ce plugin vous permettra aussi de prendre rapidement du recul sur votre design, et ainsi l’améliorer, un must pour tout les designers qui aiment faciliter le travail d’équipe !
Des plugins c’est bien, les maintenir à jour, c’est mieux. Et ce petit plugin s’en occupe très bien, en mettant à jour vos plugins à partir de leur repo github.
Ce plugin peut-être très utile en phase de conception. Ce dernier vous permettra d’insérer une image de « placeholder » automatique et de la taille que vous souhaitez dans votre maquette. La liste des sources d’images d’origine est la suivante :
Dynamic button permet, comme son nom l’indique de créer des boutons de taille dynamique, qui vont maintenir leur padding quel que soit le texte que vous y placez
Voici un plugin qui vous permettra d’annoter et mesurer les divers éléments de votre maquette. Très utile toujours pour votre développeur chéri, qui n’aura pas besoin de passer du temps à mesurer vos marges, typos, et autres valeurs bizarres.
Apple a changé ses méthodes d’identification lors de la connexion à leurs services en ligne, y compris iMessage ou iCloud. Cela signifie que la plupart des hacks/fix que vous voyez en ligne ne fonctionnent plus. Cette méthode à été testée début Mars, et est parfaitement fonctionnelle.Continuer la lecture de « Hackintosh : Faire fonctionner iMessage, Facetime et iCloud »